LA BALADE DE L’ANDOUILLE, écrite et romancée par Eric Musiat

Ce titre, ça sonne un peu comme ces bons films dialogués par Audiard.
Alors à la réalisation, on trouvait, plus rapides que les frères Bogdanov, plus allumés que les frères Pétard : les frères Almolda , Eric et Gilles assistés des indispensables Nathalie et Manou, Stéphane et Maryline ainsi que les monumentaux Gérard et Chantal.
Le casting de ce long métrage (on parle de long métrage à plus de 100 kilomètres de pellicule…) est tout à fait exceptionnel avec plus d’une cinquantaine d’acteurs, tous plus formidables les uns que les autres.
Du rire, du charme, du muscle, des interprètes confirmés et des jeunes premiers. Des protagonistes venus de toute la France et même de Belgique !

 L’action pouvait commencer, rendez vous était donné au Wood café, belle ambiance far west, cette introduction aurait pu s’appeler : « il était une fois un steak »mais pour ne pas arriver saignant nous sommes partis à point…

Moteur !!!

Si comme le dit Jacques (celui qui parle le marin couramment) : « partir c’est pourrir un pneu », c’est avec plaisir que les 3 groupes formés ce sont élancés, pour le bonheur de déposer de la gomme sur ces belle routes Normandes si bien sélectionnées.
Bande son remarquable, du doux ronronnement d’un monocylindre au feulement puissant des 6 cylindres nippons ( ni mauvais du reste ), la belle mélodie collait exactement aux magnifiques paysages traversés.
Décors naturels grandioses, et du Mont Saint Michel à Granville ; de Saint-Lô à Villedieu les Poêles, sous un ciel d’une luminosité qu’on ne trouve que dans ce joli coin de France, notre joyeuse équipée traçait jusqu’à la ferme cidricole de l’Hermitière.

Séquence émotion. Production de cidre, calvados et Pommeau, plaisir des sens garanti.
La nostalgie était au rendez vous avec ce savoir faire séculaire. Flash back sur ces machines sépias, qui nous distillaient de délicieux breuvages.
Mais l’appel de l’asphalte résonnait bientôt sous nos roues, fondu enchaîné, direction l’hôtel Mercure.

Un accueil royal, des effets spéciaux bétons, on était loin de l’impression carton pâte de certains navets. Ici, du repas du soir au petit déjeuner, tout fut carré. Une prestation négociée magistralement nous apportant un rapport qualité prix imbattable.
Les remparts de Saint Lô se souviennent encore de notre départ pétaradant au petit matin. La matinée s’annonçait radieuse, tout le monde était prêt pour ce programme dominical (enfin, presque tout le monde…).

Travelling avant vers l’andouillerie artisanale à St Denis le Gast, point d’orgue de ce week end, et devenu un moment culte des virées VROAM !
On sait bien que ceux qui font l’andouille roulent à moto, quand les amateurs de saucisses passent le permis Morteau. Et là ce furent des instants d’anthologie, plus fort que la 3D : la …4D ! Et ce ne sont pas des avatars d’andouille que nous avons dégusté et ramené dans nos top case …Visite magique.

Avant de terminer cette randonnée, nous eûmes droit à une dizaine de kilomètres, véritable plan continu, sans stop, sans feu rouge, sans rond point, sans ligne droite, sans radar ni Shérif ! Une vraie « Chevauchée Fantastique » que n’aurait pas renié John Ford.
L’heure était venu pour le final, le banquet clôturant en happy end ces mémorables jours de Juin. Ce restaurant « le Fruitier » était plein de l’amitié qui transpirait de notre bienheureuse assemblée .

Mais alors les amis, quand on cartonne comme ça au box office de VROAM, la question que tout le monde se pose est :

 A quand.............la Balade de l’Andouille 2 ? !


Photos de notre ami Eric.          Lire aussi: La Route des Chaumières, ainsi que: La route des Chaumières !

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