Le Pays Basque du 18 au 21 juillet 2013

 

Jeudi 18 juillet                                                     Un clic pour les clichés d'Yvon Lamme:Le drapeau Basque

Saint Jean Pied de Port

29° le matin à 10 heures ! Cela promet !

Nous arrivons très tôt Denis et moi car personnellement j’avais réservé un petit hôtel « relais motards » Le Pecoitz à Aincille à 7 km de là. Très bon rapport qualité/prix.

La première trace mentionnant la ville date du XIIe siècle. Mais la légende dit que c’est le roi de Pampelune qui l’a fondé au VIIIe siècle. L’endroit est stratégique, car il contrôle un des accès les plus facile pour traverser les Pyrénées.

Une des routes de l’étain passait ici car ce métal permettait de créer le bronze.

St Jean Pied de Port, les pèlerins entrent dans la place forte par la Porte Saint Jacques, classée patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO, et se dirigent vers le point d'accueil des pèlerins (N° 39, rue de la Citadelle). C'est là qu'ils font accréditer le « crédential » (carnet de route du pèlerin).

 

Beaucoup de monde et en plus c’est le jour de marché. Pas facile de se garer.

Nous profitons du marché pour faire nos courses pour le pique-nique du midi. 

Les terrasses des cafés commencent à se remplir. 

Peu de kilomètres à faire aujourd’hui et cela tombe bien car il fait de plus en plus chaud. Plus de 42° au soleil. La radio annonce un temps de canicule pour plusieurs jours.

Nous partons pour l’Ecomusée de la Pelote et du Xistera à Saint Pée sur Nivelle 

Des virages, des épingles à cheveux, des routes en devers, tout est présent pour les rois de l’essorage de poignée et certains du groupe 1 ne se font pas prier pour accélérer l’allure.

Hein Christophe !

Saint Pée se trouve au carrefour des grands axes de communication qui relient les villages. Chacun possède sa propre histoire avec la pelote basque mais le village en raison de sa situation géographique a joué un rôle particulier dans ce jeu fondateur de l’âme basque au même titre que la langue, le chant et la danse.

Le fronton

 

Choix de la balle en fonction du jeu

Nous découvrons les secrets de la fabrication d’un xistera et d’une pelote. Ensuite, sous un soleil à ne pas sortir un Corse dehors, chacun se teste à la pratique d’une technique au fronton. Spécialement Philippe Chevallier qui nous fait une démonstration en danseuse, en retourné, en inversé et autres spécialités dont il a le secret. Eddie, lui se blesse au bras en ayant voulu jouer avec la balle à main nue. Heureusement, la pharmacie à côté lui a sauvé la vie.

 

Enfin, direction notre hôtel qui se trouve tout près. Parking ombragé, piscine, tennis….

Bel hôtel familial, avec une très grande capacité d’accueil. Un groupe de jeunes en stage tennis et beaucoup de seniors super sympathiques avec nous.

Le temps de prendre une bonne douche et nombreux sont ceux qui vont aussitôt piquer une tête dans la piscine. L’eau est à 34° ….un peu chaude.

 

Vendredi 19 juillet

Départ 8h30. J’ai changé de groupe et passe dans le 2 avec Jean-François comme « super guide ».  J’ai bien fait, le groupe 1 se perd, fait des demi-tours et en fin de compte se retrouve en 3ième position …… :-)

Mais il y avait beaucoup de brume ce matin là et c’est peut-être la raison.

Passage en Espagne par le col d’Ispeguy à 672m. Moi qui ai tendance à rouler sur autoroute, j’en profite pour user les flancs de mes pneus. Cela tournicote dur mais les routes sont correctes. Beaucoup de petits chevaux courts sur pattes et adaptés au terrain.

 

Nous traversons Saint Jean de Luz, Socoa, Henadaye, Irun et nous arrivons à Elizalde pour une petite pose café, puis nous passons par Hendaye, très jolie ville mais avec beaucoup trop de monde à mon goût.

Bera-Vera de Bidasoa est une petite ville espagnole, située dans la province de Navarre.

 

La foule est là, dans la rue principale. Usine à touristes, attrape nigauds. Heureusement, Jean-François connaît le coin et nous suggère un petit restaurant plus loin, tout en haut du village. Et nous avons bien fait ! Super déjeuner sur la terrasse, avec une vue magnifique et un tarif attractif. Que demander de plus ?

 

Nous repartons ensuite, toujours sous un soleil de plomb vers Espelette et la visite de Lurretik.

Cette structure artisanale a été créée pour commercialiser auprès des gourmets les produits issus des exploitations  locales et élaborés à partir du piment d’Espelette AOC/AOP. Moutarde, confiture, vinaigrette, poudre…

 

Mais avant la visite nous découvrons le village ou chaque maison a ses cordeaux de piment d’Espelette accrochés en façade tant pour le séchage que pour la décoration.

 

Après la visite très instructive, passage obligatoire par la boutique. Mai c’est vrai, ce sont des produits d’exceptions qui font honneur aux gens et à la région. Petite dégustation pour découvrir le piquant catégorie 4 du piment.

 

Ils utilisent le piment d’Espelette à toutes les sauces et particulièrement en remplacement du poivre. 

Retour à notre hôtel pour une nouvelle dégustation des spécialités culinaires du pays Basque.  Un régal ! 

Samedi 20 juillet

Départ au petit matin pour Bayonne avec la visite d’un atelier artisanal de salage de jambon (atelier Pierre IBAIALDE)

Exposé sur les techniques de préparation du jambon et du foie gras, la visite guidée de l’atelier  et du séchoir à jambons. Quand même 1500 jambons sortent de cet atelier et sont vendus exclusivement aux particuliers. Suit une Dégustation que nous apprécions car le produit est vraiment de qualité. Passage par la case boutique et je me demande ou les motards peuvent bien ranger tout cela dans leurs valises et top-case ????

 

En route pour Biarritz ou nous essayonsde nous garer sans nous retrouver avec une contravention car la police ne fait pas de cadeau dans le coin. 

Cette station balnéaire est l'une des plus prestigieuses de la côte atlantique française. L'océan, avec ses puissantes vagues, a fait de Biarritz un spot de surf réputé dans le monde entier. 

Nous passons devant le musée de la mer et sa cinquantaine d’aquariums, puis devant l’église Orthodoxe construite en 1892. Nous continuons vers le rocher de la Vierge.

Le phare construit en 1834 domine la mer du haut de ses 73 mètres.

 

Nous allons manger un bout dans un petit troquet à touristes le long de la mer. Je sens l’arnaque et prend une assiette Serrano, mais Christophe tente des brochettes de poulpes ou calamars. Surprise du chef, c’est de la boite ou du surgelé, donc sans goût. Pour ma part, le jambon était bon.

 

Eddie nous quitte pour remonter en Belgique d’une traite (il arrivera à 1h du matin) et me confie sa femme Valérie pour le reste de la balade.

Nous retrouvons nos motos sans PV et partons vers Saint Martin d’Arberoue ou Bernadette et Jean-Claude nous font visiter leur ferme et leur fromagerie ( Ferme Agerria ). Plus des artistes que des fermiers. Recherche de la qualité optimale en permanence. De nouveau dégustation des produits, fromages, saucissons ect…

Passage obligatoire par la boutique et je me laisse tenter par un quart de fromage « Ossau Iraty » AOC.

Comme nous partons le lendemain et que l’emballage est sous vide, cela doit supporter le voyage sans encombre malgré une chaleur caniculaire.

 

Nous repartons pour l’hôtel ou le vent se lève et la brume monte rapidement sur les montagnes. Nous sommes inquiets pour la balade du lendemain car si il y a du brouillard ou de la brume nous ne verrons rien. 

Repas pris en commun, toujours dans une ambiance chaleureuse, surtout à la table des Belges. 

Comme c’est l’anniversaire de Christian, le groupe lui offre une bonne bouteille de Whisky et un Tee-shirt souvenir.

Bon anniversaire ! 

Dimanche 21 juillet

 

Bonne nouvelle ce matin, le temps est dégagé et ensoleillé.

Matinée piscine et repos pour ceux qui n’ont pas pris l’option petit train.

Yvon, lui, est reparti à 6h du matin pour la Belgique.

Nous partons pour le col de Saint Ignace à quelques kilomètres de l’hôtel.

Promenade en Petit train à la Rhune.

A 10 kilomètres de Saint Jean de Luz, cet authentique train à crémaillère de collection datant de 1924 vous amène, à 905 mètres d'altitude, sur le sommet mythique du Pays basque, qui domine à perte de vue, les côtes françaises et espagnoles ainsi que la chaîne des Pyrénées.

35 minutes d'ascension à 9km/h au cœur d’une nature sauvage, nous découvrons les Pottok, robustes petits poneys basques vivant en totale liberté, les brebis manech et les vautours fauves, rapaces emblématiques de la chaîne pyrénéenne.

 

Nous avons la chance de partager notre wagon avec la jeune chanteuse israélienne Tal. Elle était là pour réaliser un clip vidéo. Pas de photo (droit à l’image) mais j’ai réussi à glisser ma carte à son assistante.

Retour pour midi à hôtel où nous prenons notre dernier déjeuner.

L’heure du départ sonne et chacun doit s’en retourner alors que d’autres vont continuer leurs séjours dans les environs ou en Espagne.

A bientôt ! Et merci à Jean-François, Christophe et Christian nos guides.

 

Philippe Sapanel

 

P;S : nous sommes passés par le petit village de la Bastide Clairence, mais je ne sais plus quel jour ?

 

L'église Orthodoxe

Chapelle Notre-Dame de Clairence

Fronton comme dans chaque village

 

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