Certes, la saison 2014 fait la part belle à la montagne et à ses cimes
vertigineuses, mais ce n'est pas une raison pour oublier la mer, celle
que tout homme libre se doit de chérir, comme l'affirme le poète
Baudelaire !

 C'est en compagnie d'autres poètes, nos Amis Jacques,
Bernard, Guillaume, Séverine et de leurs jeunes, que nous sommes
retournés du côté de Quiberon, histoire de fêter ce printemps tant
attendu !morbihan1

 Nous avons humé l'iode, vérifié si les menhirs et les dolmens de
Carnac étaient bien alignés, visité le splendide château médiéval de
Suscinio, siroté une petite gorgée d'une bière très spéciale. 

Vous aurez une idée plus précise, avec l'album d'Alain et Carine. Un clic sur la photo:

morbihan-de-fabienne-et-paul et là les clichés de Fabienne et Paul Thellier

 

 

Alain et Carine, qui tiennent à remercier tous les Vroameurs, pour leur solidarité.

Et plus particulièrement: Christian et Nathalie; Christophe, Christine et Maxime; ainsi que Francis et Sylvie, qui sont restés avec eux jusqu'au bout de cette petite péripétie, qui pourrait s'appeler "Honda en panne":{phocagallery view=categories|imagecategories=1|imagecategoriessize=5|hidecategories=4,5,6,7,8,9,10,13,14,15,16}

  Le compte-rendu de Serge Grandvaux:

  Tonio ? Vous le connaissez un peu, c'est celui à qui j'écris souvent pour lui raconter mes histoires de motos. Cette fois, je ne lui écrirai pas ce que j'ai vu, ce que j'ai vécu autour du golfe du Morbihan. Pourquoi ? Rassurez-vous rien de grave, bien au contraire. La raison en est très simple : l'Tonio, il est venu rejoindre la bande à Kiki !
P4200034Je ne sais si c'est à force de lire mes lettres, de regarder le site Vroam, d'être en retraite ; toujours est-il qu'il a craqué. Peut-être avait-il envie de sentir l'air du large et de renifler un peu d'iode.
Donc c'est à deux motos et avec nos chéries que nous sommes partis toutes voiles au vent en direction de l'Ouest lointain, comme on dit de l'autre côté de l'atlantique, avec une petite étape pour ne pas brusquer nos passagères. Certes c'est loin mais ce n'est pas non plus l'Amérique.
Pour les p'tits gars de la montagne, il faut l'avouer, la Bretagne, la Vendée, le Morbihan c'est tout du même tonneau et il a fallu ouvrir les cartes pour bien resituer toutes ces régions.
D'ailleurs à bien regarder les cartes, on comprend vite que s'il l'on veut faire le tour du golfe, il faudra faire .... demi-tour et comme dit une charmante dame que tout le monde connait bien, avec prudence. Et oui, par définition, un golfe c'est une ouverture sur la mer : CQFD.
Ces vérifications faites nous ne risquions plus de tomber à l'eau ce qui pour un adhérant VROAM aurait été le comble du malheur. Ce qui se vérifia dès notre arrivée où la patronne de l'Hôtel-auberge-restaurant, malgré un gros pépin de famille, nous a servi un apéritif royal qui rafraichit les palais et délia les langues. Comme de coutume, chacun prit des nouvelles des autres et des absents, commenta son parcours pour rejoindre la joyeuse tribu et s'enquit de la bonne route des autres. Ce fut l'heure du premier repas et les discussions résonnèrent fort dans la salle où le menu enchanta tout le monde. Il y eut un jour, il y eut une nuit, ce fut le « p'tit déj » et la répartition des groupes.
Nos guides avaient bien préparé leur coup, leur tour. Tous les ingrédients pour un week-end à moto réussi étaient là: les petites routes (pas assez souvent diront certains, trop souvent diront d'autres), des maisons si typiques (moi mon colon celles que je préfère ce sont les toutes petites longères, toutes P4200032simples avec leurs cheminées en extrémités, leurs fenêtres bleues), les sites touristiques à ne pas manquer et pas encore trop fréquentés à cette époque de l'année ; une vieille église par-ci, un château médiéval par-là, des gros cailloux en rang d'oignons un peu plus loin, du plus récent et du plus économique avec une brasserie très spéciale, des temps morts bien vivants pour déguster les produits régionaux à la guise de chacun ; du poisson de cent mille façons, des crêpes pour les gourmands reconnus et aussi pour les petits cachotiers qu'on ne dénoncera pas mais que l'on a démasqués et ... partout ou presque : la mer.
La mer vous me direz, quand elle n'est pas démontée, c'est plat de chez plat ; mais ce n'est jamais la même. Toujours des couleurs qui changent, toujours des mouvements, toujours un bruit, un murmure, toujours du vent qui vous envoie ses embruns, ses odeurs. La mer c'est le large, c'est l'infini, c'est le rêve que nous ont fait vivre les Colas, les Tabarly, les Autissier, c'est la peur du marin qui ne reviendra pas, c'est le labeur des pêcheurs, c'est pêcheurs d'Islande, racontés par P. Loti et immortalisés par les photographies d'Anita Conti. La mer c'est tout cela.
Il y eut un jour, il y eut une nuit et ce fut la dernière virée avant le départ. Là nous sommes allés au bout du bout, plus loin, à peine plus loin, c'était l'Amérique alors, une fois encore, nous avons fait demi-tour avec ... sagesse cette fois-ci.

 

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