Revoir ma Normandie du 24 au 25 mai 2014 clic sur le casque pour les clichés d'Yvon Lamme:sdc11207 1

Samedi 24 mai

Départ sous le soleil parisien avec un petit 13°. Arrivé un peu avant Caen, vu le noir du ciel, je décide avec bonheur d’enfiler la tenue de pluie. Bien m’en a pris, car dix minutes plus tard un déluge s’abat sur moi pendant un bon quart d’heure. Des trombes d’eaux puis pour terminer une averse de grêle bien cinglante.

Puis une nouvelle averse à Bayeux. J’en profite pour faire le plein et tailler une petite bavette avec la pompiste en attendant que ça passe.

La Normandie c’est une terre de conquérants, avec ses falaises abruptes et ses côtes baignées d’une lumière particulière qui a inspiré Baudelaire, Flaubert, Maupassant….

Les parfums d’algues, de crevettes grises, de pommes à couteau, porte à la mélancolie et à la douceur de vivre.

La Normandie c’est aussi une gastronomie digne des plus fins palais avec pour commencer un petit feuilleté d’andouille de Vire au Camembert, suivi de tripes à la mode de Caen, puis un bon camembert ou livarot et pour finir une tarte normande aux poires. Et sans oublier un petit verre de Calva pour aider à digérer.

Rendez-vous à Bayeux, qui cette année célèbre le 70ième anniversaire du débarquement, sa libération et le retour du Général de Gaulle.

Ville également réputée pour sa fameuse tapisserie de plus de 70 mètres et réalisée au XI ième siècle, célébrant la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie.

 

Les motos sont bien alignées sur le grand parking ruisselant de pluie. Le sandwich cela sera pour une prochaine fois et nous partons à la recherche d’un petit restaurant pour nous mettre à l’abri. Repas très frugale mais au chaud dans la bonne humeur.

Philippe et Patrice, nos guides

 

 

Nous empruntons de jolies petites routes pour rejoindre l’authentique petit port de pêche de Port en Bessin situé au cœur des plages du débarquement. Pas d’arrêt photo car la météo et très instable et nous nous dirigeons directement au cinéma circulaire d’Arromanches pour visionner le film « les 100 jours de Normandie »

 

Superbe moment de reconstitution avec une musique et un son de folie. C’est là que l’on se rend compte que la guerre n’est pas une partie de plaisir et que le meilleur film ne peut en aucun cas refléter la réalité.

 

Frisette et le petit lutin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit tour dans le village déjà prêt à accueillir, en juin, les touristes du monde entier. Tout  a été repeint, des drapeaux et des fleurs partout. Sans oublier une augmentation générale des prix.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme la pluie menace de nouveau et que la pente est rude pour retrouver le parking des motos, les plus courageux optent pour le petit train gratuit pour le retour. Un petit problème de charge de batterie pour l’un d’entre nous.

 

 

Nous empruntons de jolies petites routes verdoyantes, c’est normal, c’est la Normandie. De très jolies et grandes demeures  s’offrent à notre regard. Nous passons par des lieux chargés d’histoire mais faute de temps nous ne pouvons malheureusement pas nous arrêter partout.

Nous passons à Bénouville avec son fameux pont Pegasus bridge et son café attenant plein de souvenirs.

Direction notre hôtel Ibis à Cabourg (Dives sur Mer), refait à neuf et qui sent bon la peinture. Très bonne literie. Puis après une douche rapide, direction le restaurant qui se trouve à 1000 m et non à 500m de là sous une pluie fine. Dans ce cas là, comment avoir deux jolies filles à ses côtés : proposer de partager son parapluie !

 

Bon repas ou les discussions s’animent et ou les nouveaux s’intègrent rapidement avec joie.

Retour à l’hôtel, toujours à pied pour digérer. Le trajet est très jolie en bordure de la Dive avec ses voiliers et ses petites maisons blanches. Très romantique !

 

Dimanche 25 mai

Surprise ! Le soleil est bien là, malgré la fraîcheur du matin.

 

 

Visite guidée du Souterroscope des Ardoisières à Caumont l’Eventé qui nous réserve un festival unique de formes, de couleurs et de musique pour magnifier l’œuvre créatrice de la nature.

Mais d’abord nous devons tous mettre un joli casque blanc.

 

 

A 30 mètres sous terre nous découvrons quelques trésors du monde souterrain et les traces laissées par la main et les outils des ardoisiers qui ont travaillé ici.

Pas conseillé aux claustrophobes !

Il fait froid et humide, mais le parcours est très pédagogique. Nous jonglons avec les lumières et le noir. Heureusement le dernier du groupe est équipé d’une puissante lampe torche.

 

 

A midi pile nous déjeunons au restaurant du Souterroscope. Un repas servi rapidement mais sans grande saveur. Dommage ! Mais bon, on ne peut pas toujours avoir de la haute gastronomie pour un prix raisonnable. Pour cela, il faut s’enfoncer un peu plus à l’intérieur des terres.

L’équipe des Belges anime joyeusement leur coin de table.

C’est l’heure du retour, donc l’heure des adieux et des bisous.

Gros problème d’alternateur pour un autre motard qui l’oblige à appeler l’assistance de son assurance.

Pour le retour, coup de chance, pas de pluie pour moi. Arrivée sur Paris sans encombres.

750 km pour ce week-end, c’est bien.

Rendez-vous en Bourgogne la semaine prochaine !

 

Philippe Sapanel

  

En cliquant sur la photo, vous pourrez voir les très beaux clichés de Michel Boulesteix:

 P1270501

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