Les routes d’Ardèche (14 au 17 juillet 2011)

 

Le rendez-vous est donné jeudi midi sur le parking du supermarché Carrefour de Montélimar.
Montélimar capital du nougat ( attention aux dents fragiles ) mais également région de lavandes.
Sur place tout ce qu’il faut pour se rassasier, moto, pilote et passagère. Car pour certain nous venons de loin. Tout le monde est à l’heure et même avant.
Beaucoup sont partis le mercredi et ont eu la douche gratuite. Certains pendant 3h d’autres plus chanceux seulement 1h30. Mais le soleil est maintenant bien là et la joie de se retrouver également. 

Allez, c’est parti pour une succession de virolos digne de l’Ardèche. Routes de montagne, qui à chaque virage nous offrent des paysages grandioses, des odeurs de terre chaudes.

Arrêt photo juste avant Borne au col de la croix de Bauzon, petite station de ski tranquille du massif du Tarnague.
Arrêt rafraîchissement au col de la Chavade à 1250 m, à Astet exactement, ou se trouve le relais motard « La Charrettes des saveurs » tenu par une équipe sympathique et avenante.
Arrivée à Saint Cirgues en Montagne, charmant petit village ardéchois de 261 âmes situé à 1040 mètres d’altitude et entre deux rivières : la Mazan et la Vernazon.
Nous arrivons avec un peu d’avance et Eric nous accueille avec son équipe dans leur petit hôtel dont le nom «  le parfum des bois » annonce de bien belles choses.
Grand parking juste devant l’hôtel ou nous garons nos montures en enfilade. 

Cette avance sur l’horaire nous permet de récupérer de la tension nerveuse qu’a engendré cette succession de virages, plus serrés les un que les autres. Avec, pour agrémenter le plaisir, des gravillons et du goudron fondu. Sans oublier des morceaux de rochers détachés de la montagne et qui viennent se placer en pleine trajectoire. Bonjour les coups de chaleur sous le casque.
Repas de très bonne qualité avec des produits frais. Tout le monde était unanime. Merci chef ! 

Le lendemain matin 8h15, vendredi, avec une température de 8°, tout le monde est sur le pont. Enfin au pied des motos, pour une virée sur Largentière, village médiéval pittoresque, tout en hauteur, avec ses petites ruelles pavées, qui doit son nom aux mines de plomb argentifères déjà exploitées par les romains. Nous y faisons nos petites courses pour le repas de midi et le plein d’essence.
Routes ou nous traversons de nombreuses vignes et des châtaigneraies. Mais aussi routes avec beaucoup de gravillons et de frayeurs pour certains. Plein les bras et les épaules avec le poids de la Gold dont il faut balancer la demie tonne à droite et à gauche sans arrêt et être toujours sur le qui-vive. De jolis villages fait de pierres gorgées de soleil, des rivières asséchées, nous plongent dans l’ambiance et l’histoire de cette région attachante.

Voici Auriolles qui se situe au confluent de trois rivières ou nous nous installons pour un pique nique bien mérité. La température est passée de 8° ce matin à 35° au soleil à midi. Nous essayons de nous trouver un carré d’ombre pour nous et les motos. Petit coin sympa ou une personne a racheté le presbytère de la petite église à côté et l’a aménagé en résidence.
Pas le temps de faire la sieste, juste le temps de faire la photo de groupe traditionnelle et c’est reparti pour Joyeuse, cité ou Charlemagne livra bataille et qui doit son nom, si on en croit la légende, à sa célèbre épée. 

Visite du musée de la Châtaigneraie. Mademoiselle la guide super sympa et passionnée par son sujet qui a la malchance de tomber sur un Francis en verve et qui a chaque nom d’outils qui prête à confusion, trouve à plaisanter. Heureusement la gentille demoiselle ne s’est pas démontée et a toujours répondu avec humour.
Dégustation d’un petit kir à la liqueur de châtaigne, deux ou trois pour quelques-uns uns, accompagné de biscuits à base de châtaignes : délicieux !
Nous repassons par le col de la Chavade et « la Charrette des Saveurs » pour nous désaltérer.
Certains décident d’aller jeter un coup d’œil sur un lac voisin, d’autres d’aller visiter l’abbaye de Mazan avant de rentrer.
Soirée à notre hébergement où nous prenons une douche et un repas bien mérité. Toujours un menu délicieux. 

Samedi, toujours à 8h15, ciel bleu, soleil, mais température frisquette. Nous sommes en montagne, faut pas l’oublier. Départ pour le Mont Gerbier de Jonc, là où la Loire prend sa source à 1551 m. La Loire, plus long fleuve de France avec ses 1012 km. Route sublime entre La Palisse et Sainte Eulalie, sans gravillons ni bosses. Un paradis pour motards. Là, je prends vraiment mon pied !
La Goldwing n’est pas faite pour cela mais ça balance dure et je peux enfin apprécier ses limites à mon humble niveau.
Petite déception, l’accès au Mont est maintenant payant, 2 euros, car propriété privée.
Retour à la boutique souvenirs et produits locaux pour se désaltérer.

Petit problème avec l’Harley d’Alain qui a un contact de sonde qui fait des siennes et qui l’empêche de dépasser les 40 km/h ???
On coupe le contact, l’on redémarre et sa repart. Mystère ???? 
Arrivée à Cheylard pour faire nos courses et le plein d’essence. Nouveau pique-nique de midi au bord de l’eau. Certains en profitent pour faire une petite sieste.
Arrêt café à Vals les Bains, petite ville construite au pied des jeunes volcans. C’était une station thermale réputée à la Belle Epoque !

Départ pour Chirols. Les groupes se dégroupent, se regroupent et à la fin on ne sait plus dans quel ordre nous nous trouvons.
Arrivée à Chirols, accessible depuis le pont de Veyrières par une petite route sinueuse et pourrie (une voie, bosselée, gravillonnée à souhait en devers et avec en plus une petite dame au beau milieu de la route et qui ne voulait pas déplacer sa caisse pour nous laisser passer).
Visite de l’Eco musée du Moulinage. Le moulinage est une opération textile essentielle et caractéristique, qui a fait la renommée de l’Ardèche. Cette opération se situe après la sériciculture (éducation du ver à soie) et la filature, et avant le tissage. Elle nécessite une technique de torsion du fil, très particulière, inventée par les Chinois, améliorée par les Italiens au 13° siècle, et portée à la perfection par Vaucanson au milieu du 18ième. Il est d’ailleurs venu en Vivarais pour cela dans la Manufacture Royale de Pont d’Ucel. Des fabriques furent construites et l’une d’elle est devenue l’écomusée du moulinage.
Nous avons la chance de tomber sur l’ancien maire du village qui a lancé le projet et qui par passion nous sert de guide. En plus il connaît parfaitement son sujet et sait conter avec humour. Un vrai plaisir d’écouter ce Monsieur. 

Retour à notre hébergement ou Fabrice et Nadine tombent en panne avec leur 1300 FJR. Pas de bol, il faut la laisser au garage. Ce qui engendre un retour en train pour le lendemain. La galère ! 

Dimanche, notre dernier départ ou nous gagnons 15 minutes de sommeil J Sourire .
Mais il a plu toute la nuit et il pleut encore au réveil.
Beaucoup ont pris l’option de repartir chez eux directement et de zapper la balade et la visite de la charcuterie vu la météo.
Pour les autres, en route pour Lanarce, pays de la truite, mais aussi lieu où se trouve la charcuterie Puzzi ou il pourront déguster les spécialités locales, terrines de porc, fromage de tête, pâté de campagne……
Retour sur Saint Cirgues en Montagne pour le dernier repas pris en commun.
Là, je ne peux pas raconter car j’avais pris l’option de remonter sur Paris directement. 

1780 kilomètres en 4 jours dont 500 rien qu’en virages. C’est bon pour nos pneus parisiens qui n’usent pas beaucoup les flancs. Pluie et embouteillages pour le retour du pont du 14 juillet. 
Merci  encore à nos guides pour leur programme et un petit plus à Line qui c’est attachée à que tout soit parfait. 

A bientôt ! 

Philippe Sapanel, votre serviteur et rédacteur.

 

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 à peine arrivé cela discute moto ! 

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 là haut sur la montagne...

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 Nos guides du groupe 2 et Christiane

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 que la vie est belle au bord de l'eau !

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 l'Argentière, petit village

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rue d'Argentière 

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 Argentière et son église

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Sur le parking d'Auriolles, Aimé en pleine promotion de son Canam

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 à l'ombre, rien de tel pour déguster une bonne bière

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 repu et heureux

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 les plus grands devant, les plus petits derrière

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 le groupe en moitié

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le groupe en autre moitié 

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le groupe presque au complet 

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 Joyeuse... en attendant l'ouverture, on papote

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 du beau monde aux fenêtres et au balcon

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 outils d'époque et d'aujourd'hui

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 Line et Francis en pleine discussion artistique

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 ça en fait du monde !

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Qui c'est le courageux en haut du piton ? 

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 Abbaye de Mazan

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 ou ce qu'il en reste

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 Christiane et Aimé à la recherche de leurs ancêtres

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 Ah la bonne blague !

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 parking de l'hôtel

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 ça monte toujours au Mont Gerbier de Jonc

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sentez comme cela sent bon ! 

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et oui, il faut payer ! 

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 2 kilomètres à pied ça use.....

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Christian fait la tête car Agnès veut faire un tour de vélo en passagère 

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 un besoin pressent Francis ?

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 attentif et studieux aux propos de notre chef moulinier

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 machine pour le moulinage

Album de Eric à visionner sur Picasa en cliquant sur l'Ardèche carteardeche

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