porte des pyrenees2Pour vivre, ou pour revivre le premier voyage Vroam de la saison (du 9 au 16 Avril), vous pouvez cliquer sur la vignette à gauche. Les très belles photos de Paul, vous emmèneront à travers les Pyrénées, le monastère de Montserrat, ou jusqu'à Barcelone. Notre bande de joyeux Vroameurs, aura, une fois de plus, vu du pays, vécu des moments inoubliables, passé des instants chargés d'aventures et d'émotions. Leur parcours magnifique,  est juste évoqué avec une courte vidéo, tout d'abord, puis superbement décrite avec la vidéo d'Eric Gilbert:

 

Voici le compte-rendu de Christian:

9 au 16 avril 2017

DE PAU A BARCELONE
AVENTURES ET MÉSAVENTURES...

UN COUP DE PAU !
Le départ pour la première sortie de l’année est toujours un moment émouvant. Nous sortons de la longue léthargie de christian nathaliel’hiver et sommes impatients de retrouver les Amies et les Amis. Mais auparavant, pour beaucoup d’entre nous, il faut traverser une bonne partie de la France. Le rendez-vous est fixé à Pau, ou plus exactement à Lons, dans sa proche banlieue. Partis de la maison avec une température extérieure de 4° et enveloppés par un épais brouillard, nous parvenons dans la capitale du Béarn avec un thermomètre qui frise les 25 °et sous un soleil radieux. Les vacances débutent bien. Il flotte un air printanier tandis que les Vroameurs et les Vroameuses débarquent par petits groupes à l’Hôtel "Le Relais ", fort accueillant au demeurant. Les B.M. flambant neuves de nos Amis Belges, Eddy et Valérie, José et Ghislaine n’ont pas hésité à parcourir plus de 1200 km pour venir se joindre à nous. Lionel et sa FJR est le seul "petit nouveau" de l’équipe : à peine une heure après son arrivée, nous avons toutes et tous le sentiment de le connaître depuis des années ! Bref, les 43 Participants sont sur la ligne de départ et piaffent d’impatience "d’attaquer" les petites routes des Pyrénées.

LES 3 GROUPES
Nous avons les mêmes objectifs : vivre ensemble en bonne harmonie, prendre du bon temps, admirer des paysages et des sites d’exception et pratiquer notre passion, à savoir la conduite d’une motocyclette sur des terrains de jeux appropriés.
Il n’empêche que chacun ne bénéficie pas de la même habilité au guidon et n’envisage pas la conduite de la même manière. Voilà pourquoi nous nous répartissons en 3 groupes de niveau. Jean-Marc mène avec brio le groupe 1, Christophe, alias Kiki, guide le groupe 2 avec panache, tandis que Paul a gentiment accepté de veiller aux destinés du groupe 3, car suite à une longue histoire, nous effectuons le voyage au guidon de la B.M. que l’Ami Olivier (dit "le Chat") nous a prêtée. Or, sur cette machine âgée de 19 ans, il n’est guère facile d’installer un GPS... Je voudrais d’ailleurs rendre hommage à cette brave moto, excellente compagne de route, en pastichant le tube de Charles Aznavour : "la B.M., la B.M. ça voulait dire on est heureux, la B.M., la B.M. et nous flânions sous le ciel bleu..."

L’ESPAGNE
Et c’est parti ! Un peu de brouillard nous accompagne lors des premiers kilomètres. Après la pause-café effectuée à Arette, (cela ne s’invente pas !), il se déchire et fait place à un beau ciel bleu qui ne nous lâchera plus jusqu’à Barcelone. Peu après avoir franchi le Col de la Pierre Saint-Martin, nous basculons en Espagne.
Des murs de neige bordent l’excellente chaussée et les paysages sauvages défilent sous nos yeux ravis. Peu de circulation, beaucoup de véhicules de police en ville, mais les radars ne fleurissent pas autant que de l’autre côté de la frontière. Les villages semblent déserts. Il est certain que la crise ici frappe encore gravement. De nombreux bâtiments ne sont pas achevés.
Ce n’est pas le cas en Andorre ! Cette principauté est un gigantesque centre commercial ! Même à moto, il est difficile de stationner. Les Vroameurs n’hésitent pas à faire leurs emplettes, mais ensuite, il faut caser toutes ces "affaires" dans les valises, n’est-ce pas Christian et Marie-Cécile ? (les Ardennais réussiront l’exploit de remonter un jambon !) D’accord, les tarifs sont bas, (l’essence vaut 1,10 €) mais Andorre lasse vite le voyageur amoureux de la nature. Mais, passé le Pas de la Case, en descendant le Col de Puymorens, on retrouve des paysages de rêve, où l’on peut même admirer des skieurs dévalant des pentes encore fortement enneigées.

VISITES
Un des temps fort de notre voyage se déroule à Odeillo, près de Font-Romeu, lors de la visite guidée du four solaire. C’est le professeur Felix trombe qui est à l’initiative de ce projet, en 1946, avec l’aide de Marc Foex et de Charlotte Henry La Blanchetais. Le grand four solaire d’Odeillo est le symbole mondial de l’énergie solaire en France. Construit entre 1962 et 1968, ce four permet d’obtenir de très hautes températures (plus de 3500°) dans des conditions de grande pureté. Nous visionnons d’abord un fort intéressant film, puis une charmante guide effectue devant nos yeux éberlués quelques travaux pratiques impressionnants : en effet, il ne faut que quelques secondes pour enflammer un morceau de bois, sous l’effet de la chaleur intense dégagée par les miroirs. Les applications domestiques et industrielles de cette énergie renouvenable semblent nombreuses et prometteuses.
D’autres visites passionnantes jalonnent notre voyage. Le Monastère de Montserrat en fait partie. Si vous avez l’occasion de vous balader dans la (belle) région de Barcelone, n’hésitez à faire le détour.
Le mieux est d’emprunter le train à crémaillère qui offre des vues vertigineuses tout au long de la grimpette vers ce piton rocheux. Malgré la foule énorme qui nous accompagne, (week-end de Pâques oblige), nous apprécions cette forteresse religieuse pour sa beauté et sa situation géographique particulière.
Enfin, nous mettons un terme à notre périple, en effectuant la visite guidée de Barcelone en autocar. Nous aimons cette formule qui permet d’appréhender les richesses culturelles d’une capitale en peu de temps. Et à Barcelone, nous sommes gâtés : entre les œuvres futuristes de l’architecte Gaudi, l’originale Basilique Sagrada Familia, le Port, les Ramblas, les hauteurs de Montjuich, il y a de quoi faire crépiter l’appareil-photo !

HEURTS ET MALHEURS
Chacun le sait bien, "la vie n’est pas un long fleuve tranquille"... Alors que le voyage se déroulait sans nuages, au sens propre comme au sens figuré, plusieurs "coups durs" nous tombent sur la tête alors que nous atteignons La Seu d’Urgell, à proximité de la Principauté d’Andorre.
Ce sont d’abord nos adorables "Ch’tis", Philippe et Gégé, qui doivent nous quitter. En effet, ils viennent d’apprendre la disparition d’un Ami cher de l’A .F.M.B.M.W. (Amicale Française de Motos B.M.W.), association avec laquelle ils effectuent de nombreuses sorties. L’enterrement est prévu pour samedi à Louhans-Cuiseaux, à près de 800 km de notre hébergement et nos Amis prennent la route le jeudi matin.
Ce même jeudi soir, nous apprenons que Jean-Marc a été rapatrié par son assistance. Que s’est-il passé exactement ? Une chute survenue lors d’une "3ème mi-temps" bien animée a finalement provoqué des blessures conséquentes, à la tête et aux côtes. Plus de peur que de mal, mais pour Jean-Marc également le voyage s’arrêtera à La Seu d’Urgell.
Et les soucis continuent alors que nous atteignons Maturo, à 40 km de Barcelone, dernière étape de notre périple. C’est tout d’abord Jeanine, qui constate le vol de son sac à main posé sur sa chaise, lors du petit-déjeuner pris au restaurant de l’hôtel : argent liquide, papiers officiels, téléphone...tout a disparu en clin d’œil, sans aucun témoin. Et ce n’est pas terminé, puisqu’en plein cœur de Barcelone, quelques heures plus tard, Luc se fait dérober son portefeuille contenant papiers et argent...

HASTA LA VISTA !
Ces contretemps viennent bien sûr assombrir la fin de notre voyage. Rassurés par l’état de santé de Jean-Marc et les nouvelles que nous font parvenir Philippe et Gégé, nous partageons une dernière soirée où chacun et chacune fait le bilan de cette semaine espagnole. Les bons et les mauvais moments se sont succédé, mais grâce à la cohésion de notre groupe, nous positivons et retenons la beauté des paysages parcourus, la météo idyllique, l’intérêt des visites, la qualité globale des hébergements et la gentillesse de nos hôtes.
Il ne nous reste plus qu’à saluer nos excellents compagnons de voyage et à "remonter" vers nos pénates, accompagnés par la traditionnelle tramontane, qui sévit du côté de la Côte Vermeille. Désormais, le soleil n’est plus que dans nos têtes...

 Christian.

 

 

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