Voici un article portant sur ce rassemblement se tenant à Porcaro dans le Morbihan. C'est Yvon Lamme qui nous le transmet, mais plusieurs Vroameurs participaient à cette édition.

La 40e édition de la fête des deux-roues a attiré plusieurs dizaines de milliers de motards sur le site de Porcaro. Au menu, des vrombissements, des prières et des frites à gogo.BADD481EFE9C47E7874465D206333F90
« Comme vous, je suis un motard. Comme vous, je suis heureux d’être là et comme vous, je ne suis qu’un pauvre type car j’ai besoin de Dieu ». Pour son baptême du feu lors d’une Madone des motards à Porcaro, Monseigneur Emmanuel Gobillard, évêque auxiliaire de Lyon, n’a pas hésité à jouer avec la foule ce mercredi, lors de la messe de L’Assomption, afin de se mettre l’attention des bikers dans la poche. Pendant que les croyants les plus assidus s’imprègnent de la lecture de l’Apocalypse selon Saint-Jean, d’autres se retrouvent autour d’une petite mousse. Ou d’un burger-frites. En attendant la bénédiction et le départ de la balade direction Beignon en début d’après-midi.


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/bretagne/porcaro-une-madone-des-motards-plein-pot-15-08-2018-12053461.php#xerzpvTXhDavvFSG.99

Assomption 2018 – Homélie Programme de la Madone 2018 Les derniers articles Plan du site
Comme je vous l’avais annoncé, c’est en pensant aux 20.000 motards réunis en ce jour en Bretagne à Porcaro autour de la Madone que je souhaitais vivre cette eucharistie .
Immanquablement me reviennent les images de cette foule immense de motards réunis dans une même prairie pour célébrer l’eucharistie et se tourner vers Marie en ce jour de sa fête. Bien sûr tous n’ont pas la même ferveur évidemment mais pourtant la plupart n’attendent qu’une chose, c’est de passer auprès d’un prêtre pour recevoir de Dieu sa bénédiction. Pour certains, ça fait partie des activités du rassemblement de Porcaro comme la prière pour les motards défunts ou blessés, comme la procession derrière la Madone pour l’approcher de la chapelle des motards. L’an dernier, j’ai passé deux heures et demies non-stop à bénir les motards et on était 5 à le faire ! Des instants très courts de rencontre, avec ou sans passager, dans les vapeurs des pots d’échappements et des moteurs un peu chauds d’attendre leur tour. Juste le temps d’échanger quelques paroles, pas le temps de débattre sur les raisons de leur foi et de leur démarche. Pourtant beaucoup de chose se disait à travers les yeux de chacun ; il y en avait en larmes ! Des larmes de quoi ? D’émotion, ou de joie, ou de ces larmes qui viennent en pensant à un copain motard disparu, ou de ces larmes qui jaillissent après en avoir bavé après un accident et liées au bonheur de remonter en moto ! Que sais-je ?
Enfin ce peuple de motards réunis pour cette grande occasion de prière m’interpelle toujours. Je me demande qu’est-ce qui peut bien les pousser et les attirer à faire autant de kilomètres pour venir se recueillir auprès de Marie ? Pourquoi se veulent -ils aussi proche d’elle ? Je suppose que ce n’est pas uniquement parce que Marie se déplaçait sur un âne que les motards trouvent en elle une bonne copine de voyage !
Alors pourquoi ? Peut-être justement parce que Marie est quelqu’un qui voyage. On l’entend dans l’évangile aujourd’hui : Marie se mit en route ! Et de nombreuses fois dans sa vie, elle se mettra en route, que ce soit pour sauver son fils ou pour l’accompagner de bout en bout dans les surprises de la vie. Et dans tous ses voyages, Marie fera des rencontres ; parfois heureuses et joyeuses comme avec sa cousine Elisabeth ; parfois plus compliquées ou carrément difficiles comme au pied de la croix. Marie est donc quelqu’un comme chacun de nous, comme chaque motards qui fait du chemin, qui voyage de rencontre en rencontre, d’évènements sympathiques en moments tragiques. Et l’essence de son moteur, de son cœur d’or, c’est d’être habité par une foi solide et un amour à toute épreuve envers son Dieu. Tout se passe et se vit dans l’amour avec lui. Elle est ainsi une ressource d’espérance inépuisable pour ceux qui veulent faire route avec elle, et par elle, avec son fils pour aimer comme il a aimé.
Ainsi donc, au moment même où nous fêtons Marie, nous célébrons aussi ce salut dont Dieu couronnera nos vies, nous fêtons notre propre salut. Marie, en entrant dans la gloire tout comme son Fils, voit se réaliser en elle ce qui est notre avenir.
Ce départ signifie encore autre chose. Son Assomption est une Visitation. Quand Marie était visible, femme de notre terre, on ne pouvait la rencontrer que dans les rues de son village. Maintenant qu’elle « a été prise dans la gloire », elle n’a plus besoin de voyager. Dans la communion des saints, elle nous visite de l’intérieur, sur place.
L’Assomption, c’est une visite de Marie au-dedans de nous, dans nos maisons, dans nos paroisses, sur nos motos, partout où Dieu demeure. Elle a quitté la surface, le visible superficiel, mais c’est pour rentrer dans la profondeur, en Dieu ! Alors, dans la foi et dans la joie, redisons pour nous le mot d’Elisabeth : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ! »
En cette fête de l’Assomption, prions pour celles et ceux qui sont confrontés à de lourdes épreuves : décès, maladie, accident, solitude, violence, guerre, famine... Prions pour celles et ceux dont la foi vacille. Prions pour qu’ils puissent aussi entendre des paroles fortes, à la mesure des épreuves qu’ils traversent. C’est souvent vers Marie que les plus souffrants se tournent. Au pied de la croix au Golgotha, Marie a été confrontée à l’épreuve et sa foi sans faille ne fut sans doute pas toujours une évidence.
Le mot « Assomption » trouve son origine dans le mot latin « assumere » qui signifie « assumer », « prendre avec ». Nous reconnaissons que Dieu prend Marie avec lui. Mieux encore, il assume, il prend à son compte, il prend sur lui toute la vie de Marie. Toutes ses joies, ses peines, ses souffrances, ses questions sont assumées par Dieu, portées par lui.
Ainsi, la foi en la résurrection proclamée par saint Paul dans la seconde lecture n’est pas seulement l’espérance d’une vie après la mort, mais la conviction que rien de ce que nous vivons ici-bas n’est étranger à Dieu et que chaque instant est appelé à être assumé, plongé, pour l’éternité, dans la miséricorde et l’amour de Dieu.
La vie de Marie fut discrète. Les évangiles nous donnent peu de détails et les quelques paroles qui nous sont rapportées témoignent toutes de son désir de rester dans l’ombre et de s’effacer devant son Fils. « Faites tout ce qu’Il vous dira » dira-t-elle. Dans le Magnificat, elle se présente comme « l’humble servante ». La fête de l’Assomption nous révèle la grandeur de toutes ces vies cachées, mais pourtant si décisives. La lumière de la résurrection bouleverse l’ordre établi. Le regard de Dieu s’est posé sur Jésus rejeté et crucifié. En lui, il se pose sur Marie, mais aussi sur celles et ceux qui n’ont peut-être pas réalisé de grandes œuvres, mais qui ont surtout beaucoup aimé. Leur foi a peut-être été un combat quotidien. Leur espérance a peut-être été mille fois ébranlée. Il leur est même peut-être arrivé de tomber. Mais aujourd’hui, à la suite de Marie, nous reconnaissons que leur vie est pour toujours entre les mains de Dieu. abbé Francis LALLEMAND aumônier des motards.

Les prépas infirmières de Poligny bouclent leur opération
« De la parapharmacie pour Misca ».

Le Big boss de Vroam avait fait le déplacement tout exprès pour venir saluer, remercier et féliciter les élèves de la classe préparatoire au concours d’infirmière du 2018 04 24 Poligny Infirmieres 3petitlycée Friant à Poligny (39). Cliquez sur les photos pour les aggrandir .
C’est à l’occasion d’une présentation du don d’organes dans ce Lycée que notre ami Serge alias Alexandre pour la presse vint à parler de Misca et de la Roumanie. Des élèves lui demandent ce qu’elles pourraient monter comme opération pour ce village. Vu leur futur métier, l’idée de collecter des produits de parapharmacie et de première nécessité pour de dispensaire s’impose naturellement.

Pour cause de maladie sérieuse de deux des trois professeures responsables, le projet prend du retard. C’est à l’automne automne qu’il démarre réellement. Début un peu pénible car il faut tout imaginer : que peut-on emporter au regard de la réglementation pour ce type de produits ? A qui les demander ? Qui organise la communication ? Comment agir dans le cadre du règlement d’un lycée ? etc. Petit à petit les idées germent et le projet est sur les rails. Alexandre 2018 04 24 Poligny Infirmieres 13petitse rend une nouvelle fois au Lycée et répond à toutes les questions sur Misca, la Roumanie et les Roumains qui ne sont pas tous des voleurs de poules.
Sans oublier les études mais sur le temps libre les bras s’activent et les premiers cartons se remplissent. Les premiers seront prêts pour partir en janvier à Misca emportés par la petite troupe de Vroameurs.
Après cette belle première étape, la collecte continue et cela jusqu’au 24 avril où l’heure du bilan arrive. Treize nouveaux cartons attendent Christian et Serge dans le grand amphi du Lycée où pas moins de cent–cinquante élèves ayant participé à l’opération avec les prépas se sont réunis. Les félicitations traditionnelles sont très chaleureuses et la professeure* présente et responsable du projet souligne tout ce que cela a apporté à ses étudiantes. Christian et Serge expliquent la vie à Misca et l’importance du dispensaire pour le village. Ils remercient une fois encore et très fortement tout ce qui a été fait et montrent leur agréable surprise devant un si beau résultat.2018 04 24 Poligny Infirmieres 8petit
Les cartons partiront pour Misca avec le convoi de janvier-février ou avant si on est prêts.

* Texte de l’interview de Marlène Luga professeure responsable du projet paru dans la presse.
« Ce travail a pris forme dès l’an passé quand nous nous sommes posé la question du projet pour les élèves de prépa infirmières. Alexandre qui connait bien ce pays nous a aidées. Pour les étudiantes c’est une excellente préparation à leur concours. Elles doivent en effet intégrer la gestion de projets. De plus c’est important pour elles d’avoir une expérience dans l’humanitaire. De plus elles ont changé leur vision sur la Roumanie trop souvent négative. Après l’intervention d’Alexandre elles se sont réellement motivées en comprenant les carences dont souffrait ce village. C’est aussi un très bon exercice pour la préparation de leurs épreuves orales. Elles ont été obligées de parler à des personnes qu’elles ne connaissaient pas et d’argumenter sur un sujet difficile. Enfin, elles ont dû coordonner le travail des différentes sections participantes. Elles sont enchantées d’avoir travaillé pour des personnes si éloignées et dans le besoin. Moi je félicite tous ceux qui ont participé et je suis très heureuse pour eux de cette belle réussite ».

Voici l'affiche du Salon de la Moto organisé les 10 et 11 mars prochain par le Moto Club les Garennes Blues dont Denis Chauré est le trésorier, ça se passe bientôt, et Image affiche petitec'est un bon moment assuré. A vos agendas! N'hésitez pas à faire un clic sur l'affiche pour l'aggrandir.

Mon cher Tonio,

Il y a bien longtemps que je n’ai pris quelques minutes pour t’écrire une petite bafouille. Aujourd’hui, je me force car je ne veux pas passer sous silence la balade et la visite que je viens michelined’effectuer ce week end.
Le temps n’était pas aux chaleurs estivales loin de là, mais avec la pluie qui avait enfin décidé d’aller voir ailleurs si j’y étais, des fourmis commençaient à s’agiter dans mes gants d’hiver. L’occasion était trop belle de rouler un peu.
Souvent on dit que les motards n’ont pas besoin « d’une bonne raison » pour rouler et bien j’ai fait mentir ce dicton de caisseux jaloux. Une bonne et même une très bonne raison m’ont poussé à sortir la BM.
Connais-tu cette peintre qui roule avec VROAM et qui s’appelle Micheline Reboulleau ? Si tu ne la connais pas encore, nous irons ensemble lui rendre visite.
Elle habite Daix, un joli petit patelin, tout proche de Dijon. Dès que tu cherches à accéder à son atelier tu devines déjà que tu auras affaire à une artiste. Tu montes un petit escalier en pierre coincé entre deux hauts murs. Tu traverses un jardin à la Jean Valjean. L’ordre est anarchique et la nature règne en maître absolu. La main de l’artiste ne façonne rien ici. C’est ailleurs. Il s’en dégage une douce harmonie qu’on n’a plus l’habitude de rencontrer. Tout au fond de ce joyeux dédale se niche une petite construction qui lui sert de résidence. Tu la laisses sur ta gauche et tu continues ton chemin dans la même ambiance et là, tu découvres, à flanc de coteau, juste avant la forêt, un 2018 02 10 Micheline Aquarelliste 9 1 1petit chalet : c’est son atelier.
Le rangement à l’intérieur est signé de la même main qui a ordonnancé le jardin. Difficile de se frayer un chemin entre les chevalets, les cartons à dessin, les bureaux où s’entassent les feuilles de papier, les boites d’aquarelle, les sachets de pigments. C’est dans son royaume, là, tout au milieu de son atelier que t’accueille Micheline.
Inutile de perdre de temps en présentation. Motarde, elle te fait la bise tout en commençant à te parler des différentes techniques de peinture. C’est complet et rapide car le plat de résistance, sa vraie passion, c’est l’aquarelle.
A suivre ses explications tu comprends vite qu’il ne s’agit pas là d’une technique mineure, bien au contraire. Comme quoi, la maitrise de l’eau ne coule pas de source !!!
Il faut choisir le papier. Suivant l’humeur, la météo, le sujet, tu prendras un support plus ou moins lourd, plus ou moins granuleux. Et puis l’éclairage n’est jamais stable, il faut saisir l’instant qui t’enchante, le fixer avec une couleur qui se dérobe. C’est un peu la quadrature du cercle. Il en est comme de la forme des sportifs, des fois tu réalises tout ce que tu souhaites et des fois rien ne va. Elle t’explique sans retenue ce qu’elle a réussi, comme ce qu’elle a « maquillé » pour rattraper une teinte qui fuyait. Il faut un œil averti pour déceler ce qui était, à ses yeux à elle, un loupé. Elle a su en tirer parti et ne pas compromettre le tableau. Parfois ça ne marcha pas aussi bien. Elle te l’avoue sans rien cacher. Tu comprends ainsi toute la difficulté de son art.
Mais il y a plusieurs façons de regarder ce qu’elle peint. La première : comme si tu étais un expert, recherchant les traits de techniques. C’est fait, avec ses explications et les réponses à tes 2018 02 10 Micheline Aquarelliste 1 1questions. La seconde : c’est celle du pur plaisir. Tu oublies la technique, les difficultés, tu ne penses qu’à ce que tu vois et surtout à ce que tu ressens. Je te l’avoue l’enchantement est total. Tu peux encore lui poser des questions. Celles-ci ne portent plus sur la technique mais sur l’affect. Pourquoi choisir telle ou telle scène ? Pourquoi cette tendance à rendre les paysages avec une pléthore de courbes ? Rien n’est anguleux, tout est tordu. Si tu le lui demandes elle te répond avec malice et en te fixant « j’aime bien ce qui est tordu », puis elle éclate de rire. Ses sujets sont très variés : des paysages, des sportifs, des viloncelleistes etc. parfois elle associe plusieurs techniques. Par exemple de l’aquarelle rehaussée de fusains.
J’y serais encore s’il n’avait fallu prendre le chemin de la maison, la saison ne se prêtant pas aux retours de nuit. Promis, nous ferons un saut dans son atelier. Il y a encore tant de choses à découvrir que je serai heureux de t’y conduire.
A bientôt.
Toute mon amitié et bonne route.
Serge                                    Pour voir son site internet cliquez sur l'aquarelle ci-dessous ou ICI :copy cropped aqu c3a9lc3a9ph rouges1

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