Vous trouverez le superbe compte-rendu de Jean-Yves Foureau, rempli d'humour, juste après ces chouettes albums, aux belles photos, et vidéos circonstancielles.

Ce fut une sortie particulièrement agréable et réussie. On retrouve ce grand plaisir ressenti en feuilletant ces clichés.

L' album d'Yvon: yvon l'album de Michel (Jourquin):imgpP5042

Photos d'Alain et Carine:000-gorges vercorscelles de Christine(Samour):DSCN1866

Clichés de François et Marie-Françoise:vercors-en-moto-JPG

Ceux d'Annie et François Vernier:P1140174

Les photos de Fabienne et Paul Thellier:col-de-la-bataille

 

Vous trouverez, en cliquant sur l'image, mon album, suivi de quelques vidéos:DSC 3039

 

Un clic, la vidéo du groupe Vercors:groupe-vercors 2014

 

Le Vroam Joe Bar team, vidéo durant la montée au col du Rousset:vroam-joe-bar-team

                            Cette vidéo, a été tournée au col de la bataille, le bien nommé : col-de-la-bataille

 

Et enfin, une séquence filmée, qui donne un aperçu intéressant du genre de routes, que nous avons emprunté:le-vercors-quel-decor 

Eric.

VROAM en VERCORS
Expression d'une douce maladie incurable


1er jour Jeudi 3 juillet :


C'est sur le parking du Casino de Valence que nous nous retrouvons et Christian pour cette partie qui ne doit rien au dsc 2926hasard avait vu juste, c'est bien d'un grand parking dont nous aurons besoin celui du Géant Casino ! Et oui car des motos il en vient, il en arrive de toutes parts et les malheureux clients automobilistes qui surpris et croyant peut-être à une manif se voient contrariés dans leur habitudes et sont obligés d'aller se garer un peu plus loin.
Et oui car pour cette sortie une fois encore le petit monde VROAM se retrouve au complet, tout au moins de ce que la sortie peut accepter de participants.
La période est idéale, c'est déjà l'été, la région pour tous est assez centrale, le Vercors est une destination sans doute pour certains parmi nous un peu méconnue et enfin l'organisation par les presque Drômois Thierry et Line ne devrait souffrir d'aucune critique, c'est ce qui se chuchote.
Il fait très chaud, on annonce 34° à l'ombre, dans la mesure où on n'est pas obligé d'y rester la consigne sera donc de ne pas trop s'attarder à l'ombre.
C'est l'heure, celle de lancer le premier groupe, trois autres suivront, très joyeusement et très raisonnablement nous nous élançons sur ces petites routes de la Drôme, promesse tenue une fois encore des merveilleuses sensations de rouler simplement ensemble, motards de tous horizons pour admirer les beaux paysages de nos régions.
36Nous quittons Valence et traversons une zone de culture, arbres fruitiers et surtout plantations de noyers que nous verrons nombreux dans la région, puis la grande route se fait route de campagne et nous découvrons le début d'une succession de hameaux isolés, parfois une seule maison posée là sur un plateau un peu perdu, cet isolement que recherchent quelques solitaires interpelle, nous qui souvent venons de zones d'habitat ou l'espace individuel est trop souvent minimaliste .
Ca y est à nous les grands espaces, nous sommes maintenant dans une région quasi désertique, la route est très agréable, ça tourne, ça vire, ça descend et ça remonte, excellente mise en jambes que tout cela!

Le cordon de motos que nous formons est toujours quelque chose d'un peu étonnant, de fascinant, de difficile à expliquer, mais que l'on regarde dans les rétros ou bien devant, il y a une réelle satisfaction à voir ce serpentin animé que forment nos machines.
Après avoir quitté ces très belles petites routes, c'est par la nationale que nous suivrons pendant une vingtaine de kms que nous arrivons à Die pour une visite à la société Jaillance, producteur de clairette et crémant .dsc 2961

Notre sympathique hôtesse, nous dit son dit et nous explique à peu près tout ce qui concerne l'origine, la fabrication et la renommée du vin à bulles de la Drôme. La visite des caves nous surprend bien sûr par sa taille et son architecture très« contemporaine »,mais surtout par sa très grande fraicheur! En effet ce vin doit se conserver à température constante de 10 degrés, nous qui sous nos casques en surface commencions à marquer quelques signes d'étouffement, la transition quoique bienvenue n'en est pas moins brutale, pourvu qu'à la dégustation nous soit proposé un vin chaud !
Départ pour le col de Rousset, le rythme s'accélère, les virages nombreux et parfois difficiles s'enchaînent comme qui rigole, peut-être « l'effet clairette ? » et voilà que la vingtaine de kilomètres qui nous sépare du sommet est déjà derrière nous, ce sera la première occasion d'user un peu la tranche des plateau-de-beurrepneus, il y en aura d'autres, notamment ici même ou nous reviendrons pour notre plus grande joie.
Nous continuons vers le plateau de Beurre, arrêt photos, l'endroit est superbe et vaut bien un moment de contemplation, nous sommes en cul de sac et cet immense espace ou nous pourrions garer 10 ou 20 fois plus de motos semble aussi très apprécié des marcheurs, les départs de randonnées y sont nombreux.
Descente vers notre hébergement à Vassieux en un seul groupe, impressionnant pour les villageois, que de motos ! Impressionnant aussi pour nous, acteurs heureux de moments exceptionnels que procurent le partage et la pratique de la moto.
A quelques kilomètres de Vassieux, tout le monde au pas, voilà que nous sommes confrontés aux conséquences du sport national des campagnes françaises les mois d'été, à savoir l'épandage de goudron et le lâché de gravillons, l'un et l'autre ennemis du motard qui ne doit qu'à son extrême vigilance de rester sur sa machine, pas de bobo, mais il y aura surement du nettoyage à prévoir à l'arrivée !
Arrivée à Vassieux, notre hébergement est en plein champ, lieu idéal pour le repos, ah zut, c'est vrai il y a la coupe du monde de foot, même ici la DSC 3099clameur des supporters pourrait bien troubler cette sérénité agreste, enfin nous verrons bien.


Vendredi 04 juillet : grotte de Choranche


Ce sera aujourd'hui une véritable excellente journée, on nous annonce de forts orages et plus généralement un temps maussade, il n'en sera rien, du pire des prévisions météo, sans avoir eu le meilleur, du moins aurons-nous été épargnés.
Cette journée sera placée sous le signe de la découverte, et aussi de l'étonnement, d'abord par le morceau de choix : la grotte de Choranche, également par la suite de notre connaissance au plus près de ce très IMGP5138beau Vercors sauvage. Bien sûr nous sommes peut-être venus par ici en vacances, bien sûr nous avons déjà eu hier un aperçu de cette belle région, mais franchement aujourd'hui, nos traceurs de routes et inconditionnels de l'insolite nous ont gâtés nous obligeant à mettre de côté nos clichés ! La Drôme et le Vercors c'est ça, de l'inattendu, du grandiose, du varié et du beau ! Encore faut-il oser la découverte que seule la pratique de la moto permet, car les itinéraires empruntés aujourd'hui conviendraient mal au pauvre automobiliste, frustré de ces beautés.
Départ vers la grotte par Pont en Royan et, contre toute attente la météo est plutôt agréable, les cinquante kilomètres qui nous séparent de la grotte se font plaisamment, nous traversons une petite plaine agricole aux cultures variées avec encore les nombreuses plantations de noyers déjà aperçus, puis arrive « la combe Laval » et là gorges-dans-le-vercorscommence véritablement notre étonnement, comment soupçonner pareille beauté quand on est en bas ? Il faut dire qu'il faut oser y venir et en voiture, se serait prendre un vrai risque, celui en cas de croisement de repartir en arrière pendant, disons un certain temps ! Arrêt photos obligatoire et nous profitons un moment d'un si beau point de vue : au-dessus des falaises verticales, en bas de minuscules hameaux au milieu de la profonde vallée, c'est impressionnant, mais assez de contemplation..., allez hop ! passons un peu maintenant à la contemplaction ! Enfourchons les montures et redescendons sur terre, plus exactement à Pont en Royan puis à la fameuse grotte.
IMGP5098Il ne s'agit pas ici d'une grotte qui ce serait rendue célèbre par les faits d'armes des maquisards qui s'y seraient réfugiés, comme ça été souvent le cas dans la région pendant la dernière guerre mondiale, non nous sommes devant une merveille géologique découverte d'abord par les villageois en quête d'eau, ensuite explorée par des spéléologues et enfin mis en valeur par une famille qui réalisant les aménagements nécessaires permettent aujourd'hui aux touristes de la visiter .
Il faut pour y parvenir, du parking à l'entrée, accepter de faire une petite marche pas bien difficile, que tous même les plus réfractaires à cet exercice accepteront de bonne grâce et c'est tant mieux, car vraiment le jeu en valait la chandelle !
Notre guide nous explique ce qu'il est important de connaître du lieu, puis nous déambulons au gré des galeries qui impressionnent par leur longueur, la grotte compte pas moins de 35 kilomètres ! D'ailleurs pas tous accessibles aux visiteurs, ouf ! Heureusement pour le motard, qui en matière de marche est plus habitué à couvrir à pied la distance qui le sépare de sa moto.
Cette grotte recèle de nombreux points d'intérêt : ses stalactites très fins, transparents et très vercors-en-moto2-029long, parmi les plus longs connus, ses salles immenses, dont « la cathédrale » ou nous sera proposé un très beau son et lumière et enfin dans de grands aquariums, (des protées je crois ? ) Ces amphibiens espèce venue du fond des âges vivant dans le noir, ne se nourrissant qu'une fois par mois et ne se reproduisant qu'en de rares occasions, pourvu que la réincarnation ne soit qu'un mythe !
Après cette visite aussi insolite qu'intéressante départ vers la vallée et Villars de Lans, pas tout à fait tout le monde, puisque l'un parmi nous a un problème de clés, pas qu'elles soient perdues non non, notre homme est bien trop méthodique pour tomber dans ce biais-là, méthodique peut-être , mais passagèrement étourdi surement, car les clés sont si bien rangées qu'elles sont dans le top case, et alors ?et ben c'est que le top case s'est fermé comme qui dirait un peu intempestivement, dscça arrive ces petites boites nous le savons, sont souvent imprévisibles . Que faire ? Prévenir l'assistance, ce serait le plus facile, mais surement pas le plus efficace, ni le plus sympa pour notre malheureux camarade. Ainsi se met en place une petite équipe de bricoleurs chercheurs, espèce hélas assez rare, car des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche et il se trouve que chez les vroameurs cette dernière catégorie existe !
Avec le très aimable concours du personnel de la grotte qui met à notre disposition quelques outils nécessaires et heureusement contemporains, voilà qu'après une heure de charcutage, la serrure cède et sans dommage ! Merci les amis pour votre présence et votre soutient !
Christian bien entendu en bricoleur averti fait partie de l'ingénieuse équipe et pourra en bon berger ramener les brebis égarées sur le lieu de pique-nique, voilà une fois encore grâce à la solidarité du groupe une affaire qui se termine bien.
Le lieu de pique-nique est judicieusement choisi par Thierry et Line, on y trouve tout ce dont on a besoin: d'abord le supermarché pour les courses et l'essence et tout à côté une belle et immense prairie avec tables, bancs et toilettes, que tout cela est bien vu !
Continuation de notre chemin en direction de Rencurel, charmant petit village typique du Vercors, puis les gorges de la Bourne et celles du Nan, comme ce dsc 3357matin nous sommes sous le charme, petits goulets étroits, route très peu large à peine le passage d'une voiture, sinueuse et surplombante, splendide et merveilleux, quel dommage pour décrire de si jolis endroits que le langage ait ses limites. Il faudrait ici passer plus de temps, mais il faut continuer et le temps justement pourrait bien se gâter.
Dans les gorges du Nan nous arrivons en cul de sac, la route s'arrête là, pas moyen d'aller plus loin ? Ça y est, il fallait bien que ça arrive et qu'au moins une fois on le prenne en défaut, notre guide et découvreur de chemins ! Et bien non ce ne sera pas encore pour cette fois, le bougre avait repéré un passage, un petit tunnel, presque un boyau (la grotte n'est pas encore très loin) dans lequel cet intrépide veut nous entrainer et, comme un seul homme, tous de nous y engager, mais le passage disons-le est impressionnant : non éclairé, quelques pierres au sol et il faudrait presque rentrer les coudes pour être sûr de ne pas accrocher. Inattendu, amusant et superbe, encore bravo pour cette issue improbable.
Descente vers Presle ou nous faisons un arrêt rafraichissement qu'il convient de développer un peu :
Presle, mi hameau mi village est un endroit charmant, nous sommes ici loin de tout et la nature incite à la rêverie, tout y est paisible et c'est une bonne idée que de s'y arrêter, oui mais il n'y a qu'un bar et encore de taille assez DSC 3453modeste pour s'y rincer le bec et accueillir ici 42 motos et peut-être allez savoir presque autant de motards, semble quasiment impossible, certains pourraient toujours prendre l'air tant il semble pur ici, pas tout, bien entendu.
Et les groupes arrivent en vagues successives, le parking se rempli, les chaises et les tables s'agencent sur la très agréable terrasse et miracle tous et toutes trouvent à s'installer dans cet espèce d'espace. Bien sur le service peine un peu mais bon an mal an on y arrive, ou les choses peuvent se compliquer comme d'habitude, c'est au moment de régler, le syndrome de l'addition en quelque sorte et il faudra toute la sagacité de Line à la manière de Muriel Robin, pour régler cette affaire. C'est un intermède banale, mais qui ne l'est que parce qu'il avait préalablement été soigneusement organisé et le lieu parfaitement repéré.
Retour à Vassieux par les petites routes et les grands goulets et à ce stade du récit il devient difficile pour le narrateur d'éviter la répétition, car comment définir ces grands goulets ?on ne peut pas banalement dire qu'ils sont beaux, alors je vous laisse le choix de l'appréciation des mots pour décrire ce qui est magnifique !
Quoi qu'il en soit la rando à moto dans ces paysages est un plaisir à nul autre pareil et quel régal de rouler avec d'autres qui ne sont pas tout à fait comme les autres.
Nous traversons hélas les goulets un peu vite, mais cette fois la pluie menace, dommage jusqu'à maintenant on s'était bien fait à l'idée d'aimer la pluie avant qu'elle tombe, bref il convient de ne pas trop traîner et d'ailleurs certains prudemment s'arrêtent pour s'équiper, d'autres estiment que l'on n'est pas très loin de Vassieux et qu'on est allé trop loin pour ne pas aller plus loin et décident de continuer, ceux-là auront raison, la pluie ne venant qu'une demie heure après notre arrivée, les autres auront douté, mais après tout seul le doute est vertueux, alors soyons certains qu'il faut douter .DSC 3380
Ce soir grand moment c'est la finale de foot des bleus, oui enfin disons que c'est fini, je ne suis pas un connaisseur mais on dit qu'ils ont fait un beau parcours, tant mieux, en tout cas je me garderai bien de donner un avis sur un sujet qui suscite tant de passion, mais je veux moi aussi leur rendre hommage notamment pour leur participation à la promotion de l'industrie capillaire et celle du tatouage qui pourraient bien voir leur chiffre d'affaire opportunément relancé .
Quoi qu'il en soit nous sommes nombreux dans la salle mise à notre disposition, salle équipée d'un écran géant et, cerise sur le gâteau la bière ou autres boissons nous sont proposées à un prix qui n'est pas indexé sur le cours du baril, de sorte que l'ambiance supportrice monte vite dans les tours.


Samedi 5 juillet : Les cols du Vercors

Un clic pour voir la vidéo des participants 
IMGP5148Après les orages d'hier et de la nuit la route est mouillée, il conviendra donc de conduire prudemment dans cette première partie de la journée, nous croisons quelques ramasseurs d'escargots, réjouis pour un bref moment de ce changement de temps, nous nous dirigeons vers le col de la Bataille ou nous ferons une halte, le paysage là encore est sensationnel, vue à peu près à 360° et peut-être d'avantage, nous sommes au-dessus de la vallée qu'entourent ces falaises et plateaux aux lignes si caractéristiques du Vercors, la vue ici pour qui n'aime pas la limite est parfaite. Un si bel endroit mérite bien une petite photo de groupe, oui mais quel groupe ? Les photographes sont presque aussi nombreux que les autres et beaucoup changent de sens : devant, puis de l'autre côté de l'objectif comment voulez-vous y arriver ? Enfin faisons confiance à l'homme de l'art : Éric, qui surement réussira à mettre tout ce petit monde en boîte.
Descente vers Beaufort par le col de Bacchus, pour un arrêt pause-café, ou autre boisson avinée le Dieu Bacchus ne s'en offusquerait probablement pas, ceux qui craignant les effets du breuvage, pourront visiter la petite localité.
Nous ne sommes pas tout à fait dans les Alpes et pourtant que de plaisir à enchaîner ces cols de moyenne altitude, certes ils ne sont pas très hauts, mais ils sont nombreux et ce, pour notre plus grande joie.
Continuation vers Villars de Lans pour faire le plein d'essence et achat de nourriture, il ne nous reste plus qu'à effectuer les quelques 20 kilomètres qui nous séparent de notre lieu de pique-nique, pas n'importe lequel, il est là, IMGP5155facile d'accès au bord de la Drôme, grand espace pour garer toutes les motos, quelques bancs et tables, des arbres pour parasol, de l'herbe pour s'y reposer, le soleil pour nous y aider et les cigales pour nous bercer. Auriez-vous besoin d'autre chose ? Non merci tout est là, oui vraiment le bonheur est dans ce pré !
Encore bravo aux organisateurs pour les choix parfaits des combinaisons : essence-ravitaillement- pauses de midi, sans doute pas si facile à réaliser.
DSC 3470Il faut même si à ce moment de la journée, c'est un peu difficile se résoudre à quitter ce lieu bien agréable et nous diriger vers la ferme aux papillons.
C'est une visite intéressante notamment par les commentaires précis et professionnels du gérant de la ferme, c'est un élevage fragile éphémère et compliqué et nul doute que les propriétaires doivent s'armer de courage pour arriver à rentabiliser cette petite affaire.
Direction maintenant : le Saut de la Drôme, de quoi s'agit-il ? Sans doute ne le savez-vous pas, alors je vais vous levercors-en-moto3-054 dire, ça vous évitera de l'ignorer.
Nous sommes en présence d'un glissement de montagne provocant la chute d'énormes blocs de rocher dans le lit de la Drôme et de part et d'autre de la route, bien sûr un peu avant que l'on passe, voilà pour l'explication historique, scientifique et géologique, j'espère ne rien avoir oublié. Quoi qu'il en soit l'endroit ne laisse pas indifférent, le bar et sa terrasse ombragée non plus, c'est qu'il fait chaud, très chaud et il convient en pareille circonstance de veiller à l'hydratation des vielles personnes, il y a des précédents, heureusement la leçon a bien été retenue.
Il faut songer maintenant à revenir à Vassieux, retour qui se fera par le col de Rousset, déjà emprunté jeudi, nous connaissons un peu mieux cette ascension route-vers-le-col-de-roussetun peu longue et les quelques virages difficiles à négocier. C'est donc pour ceux qui le souhaitent le moment de faire parler la poudre ! Et c'est vrai que plus encore que jeudi, pour certains, le col sera vite atteint, pour d'autres conscients des risques d'un deux roues la montée se fera sur un rythme plus raisonnable.
Arrivée à notre hébergement, ce soir de nouveau foot et malheureusement pour nos amis Belges l'aventure aussi se termine, beaucoup de fous d' foot sont déçus, mais la proximité de nos déconvenues et celle de nos pays permettront au moins un covoiturage pour le retour, ça fera au moins ça d'économisé pour les clubs boudés par leurs sponsors.


Dimanche 6 juillet, dernier jour : Musée de la résistance à Vassieux


Au moment du départ, problème, l'un d'entre nous, que par charité chrétienne nous ne nommerons pas s'aperçois que son portefeuille n'est plus ou il devrait être : dans la poche intérieur de son blouson, panique, c'est dimanche, la carte bleue, le permis de conduire, la carte grise et tout le reste, tout devient vite stressant, on cherche un peu partout sauf au bon endroit dans la poche intérieur du blouson.., celui de la passagère ! Ouf et merci encore aux chercheurs qui trouvent...
Visite du musée de la résistance, l'endroit est volontairement austère et met immédiatement le visiteur dans une attitude de respect et de compassion, nous DSC 3695sommes un peu sonné de constater combien les maquisards et les villageois du Vercors ont soufferts et payé un lourd tribut, en particulier ceux de Vassieux pour défendre un idéal de liberté, idéal qu'à eux et d'autres nous devons. RESPECT.
Il y aurait tant à dire et écrire sur le sujet, nombreux sont ceux qu'ils l'on fait, qu'ils en soient remerciés, leur témoignages resteront à jamais un exemple pour l'humanité.
C'est maintenant le départ quasiment en un seul groupe vers notre destination finale : Fauconnières par le col des Limouches, col ou il n'y a rien à voir, mais Christian avait demandé que l'on s'y arrête pour vérifier si la moto de Gérard tenait le coup, un problème de fuite d'eau avait été signalé, apparemment tout semble correct.
Un seul groupe pour autant de motos, il y a de quoi surprendre et la traversée des villages attirent les regards.
DSC 3754Nous partageons le dernier repas dans un très agréable endroit, choisi évidemment en fonction notamment de la proximité de l'autoroute.
Ce voyage est maintenant terminé, de retour chez soi chacun repensera à tous ces paysages merveilleux et aux nombreux moments de partage d'amitié
Oui VROAM est bien une douce maladie incurable.
Merci à tous les guides.
Merci à Thierry et Line, brillants artisans de cette superbe sortie en tous points remarquables.
Merci à Christian et Nathalie pour ce qu'ils nous donnent à vivre.
Très bonnes vacances à tous et à toutes .

Jean-Yves raconteur motodidacte .