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Et 2 chouettes vidéos d'Eric Gilbert, un clic dessus: 24 Vroameurs au TT 2016,

TT 2016 the Race.

 

TOURIST TROPHY 2016

Quel séjour !
Fantastique ..... Inoubliable .....

 

Comment vous expliquer ?
Je crois que j'ai trouvé la recette du séjour moto parfait :

 

Pour 24 motards :
- Comme destination, choisissez un lieu et une course mythiques, la Mecque du motard, je parle bien sûr du Tourist Trophy de l'île de Man.
- Pour organiser ce voyage et vous faire vivre pleinement cet événement, optez pour le nec plus ultra des clubs moto, je parle bien sûr de VROAM et de Christian, son mentor. Une garantie nécessaire surtout quand la recette concerne 24 convives.
- Vous assaisonnez le tout avec un groupe fort sympathique, composé comme souvent de personnalités très diverses, mais toujours dans un bon esprit, dans la bonne humeur.
- Enfin, en dessert, la cerise ...... sur le gâteau : du soleil !!!! Eh oui, de mémoire de Christian, il a fait beau comme jamais. Certains visages brûlés en témoignent, à faire pâlir d'envie nos pauvres compatriotes restés au pays.

 

Bon, soyons honnêtes, ce beau temps, nous l'avons payé très cher, tant à l'aller qu'au retour. Nous avons essuyé des trombes d'eau. Tous les panards ont mouillé, à l'exception peut-être de ceux de Gérard, notre doyen, équipé de bottes révolutionnaires, dites bottes de « jardinier » !

 

Une fois rendus, installés au camping et « séchés », Christian rappelle le fonctionnement du séjour. Il donne les rares consignes collectives à respecter, comme par exemple le respect de l'horaire des repas à l'hôtel. Pour le reste, chacun gère ses journées comme il l'entend, seul, en petit groupe....
Mais il propose aussi un programme journalier, axé sur les essais et les courses en priorité mais laissant une bonne place à la découverte touristique de l'île. Qui l'aime le suive !

 

Cette liberté n'a de valeur que si chacun peut en jouir en toute connaissance de cause. Pour ce faire, Christian consacre les premiers temps à nous communiquer les ingrédients utiles, voire indispensables, pour que chacun puisse mijoter une recette à sa guise :
- les points du circuit intéressants : une bosse, un virage, une ligne droite, un enchaînement, un village, les stands .......
- Le fonctionnement des ouvertures et fermetures de la route. On peut se retrouver « coincé » à l'intérieur du circuit plusieurs heures si on est au mauvais endroit au mauvais moment. Prendre connaissance des horaires.
- Quand on a une idée d'un endroit où on veut se rendre, vérifier : autorisé ? privé? payant? accès ? comment repartir ? beaucoup de places? (Si peu de places il faut arriver tôt)
- Attention à la vitesse. Pour attirer le pékin les autorités locales ont défini une zone sans limitation de vitesse, en sens unique de surcroît, la route de « la montagne », où vous pouvez vous retrouver au milieu de «fusées». Gaffe. Puis à d'autres endroits la vitesse est limitée et .... contrôlée. Re-gaffe

 

Et maintenant que chacun vive son TT !!

 

Vous l'avez compris, dans ce contexte d'une grande souplesse, personne n'a vécu la même chose.
Je me propose donc de vous commenter une journée ordinaire.
Lever : de 6 heures à ..... quand tu veux.
Les lève-tôt sont en pleine forme, les autres baillent encore.....
Untel croise unetelle sur le chemin des douches. « ''môning », tiens ! un Anglais !
Paul se lave les dents au point d'eau et Pierre attend la place pour remplir sa cafetière italienne.
Les vroameurs-campeurs se regroupent comme ils le souhaitent, petites ou grandes tablées.
Ils déjeunent de même : café, thé, pain, biscuits, confiture, pâté, chacun selon, avec le blouson ou en T-shirt (Si, si, il fait beau à ce point). Quelques-uns prendront peut-être un p'tit dèj à l'anglaise à l'auberge ou au camping, très riche, pour une journée sans manger le midi. Why not ?

 

Je sais bien que le camping refroidit les ardeurs de certains d'entre vous pour faire le TT. C'est bien dommage, car croyez-moi, il n'y a pas mieux pour l'ambiance. Par ailleurs le camping permet aussi de proposer un tarif raisonnable.

 

Christian propose un départ à 8h30. Bon, vous connaissez le personnage. C'est 8h30, mais si tout le monde est prêt à 15 on peut partir à 10 !!!!
Voilà, le groupe s'ébranle et s'en va pour la destination du jour : un musée, un joli site, le paddock, un petit train, un point du circuit ..... pour ensuite se séparer et aller faire un peu de shopping ..... ou se retrouver pour aller voir les essais à Bungalow , ou à ...., ou .......
Il y a les baroudeurs qui font l'île en long et en large ; les photographes qui ramèneront des centaines de clichés ; les accrocs du souvenir en tout genre, casquette, T-shirt, sac à dos, jusqu'au tatouage ; les amoureux du paddock, de l'ambiance des stands (particulièrement ouverts au public au TT) ; les fondus du circuit qui en feront plusieurs fois le tour. Et n'oublions pas ceux qui prennent le temps de se désaltérer avec un bon jus de houblon local !

 

On est quand-même ici d'abord pour les courses. Et ces courses , elles sont sidérantes. Quand on emprunte la route du circuit pour la première fois, on a peine à croire que c'est là qu'ils vont passer, à plus de 200 de moyenne. On le sait avant de partir que ce sont des courses hors du commun, mais l'idée que l'on s'en fait est en dessous de la réalité. Décoiffant.
Il y a bien sûr quelques virages plus accentués, mais la plus grande partie du circuit est constituée d 'enchaînements de courbes rapides. D'où la moyenne élevée. Les protections sont réduites au minimum. Pas un rail, pas un bac à gravier. De la mousse et de la paille aux points stratégiques, là où la moto doit statistiquement terminer sa course si le pilote se loupe. Et basta, roulez jeunesse ! Les pilotes sont amenés à raser murets, trottoirs. L'asphalte n'est pas partout de bonne qualité : trous, bosses, plaques métalliques en tout genre.... Il faut vraiment un gros cœur pour courir ici. Malheureusement ces courses sont aussi marquées par de nombreux décès. Il y en aura quatre cette année...
Du côté des résultats, Dunlop a gagné les 2 courses en Superbike, Hutchinson en a gagné 3, mais dans les autres catégories, et, humour oblige, Michelin ......... quedal !

 

La journée se termine toujours par le regroupement général à l'hôtel, où nous mangeons le soir. Une entrée de crudités et un plat chaud. Christele, notre caissière préférée, se charge de regrouper la participation de chacun. Ensuite retour au camping pour l'apéro ! Eh oui, comme il faut reprendre les motos, pas d'apéro avant le repas, ce ne serait pas raisonnable. Des bouteilles sont venues de tous les coins de France. Il y en a pour tous les goûts : du breuvage à base de melon jusqu'à la p'tite poire, en passant par le rhum du copain, le fameux «rhum à Roger». C'est à ce moment qu'entre en scène le Belge du groupe, Benoît. Question histoires drôles, Benoît, c'est un puits, une mine. Que de rigolades ! Quelques jours de plus et Patricia était obligée de se faire opérer du nez !
Je ne voudrais pas insister, mais le camping, c'est quand-même......
Un petit bémol tout de même. La météo, exceptionnelle, nous a sans doute valu au bout de quelques jours d'être attaqués le soir par des «bébètes» volantes et plus ou moins piqueuses.

 

Allez, bonne nuit tout le monde. Demain sera une autre aventure.
Une exception, le mardi7 juin au matin : horreur, il pleut ! Eh bien non, le chef le savait. Il est écrit dans le road-book qu'il pleut et que et nous prendrons le bus. Trop fort ce guide.

 

Jean Delalune (*), le p'tit nouveau

 

(*) Sobriquet que m'a attribué Patricia, très gentiment, résumant très bien le personnage : tête en l'air, gaffeur....
Fixation de la visière perdue sur les quais à Calais et retrouvée par un copain, perte sur l'autoroute de la carte bleue, du porte-monnaie, clés laissées sur la moto à Ballaugh et récupérées par Jean-Claude une première fois, chute de la moto à l'arrêt, mal béquillée. C'est aussi un freinage un peu trop fort pour laisser passer un piéton et obligeant Serge qui me suivait à s'arrêter en catastrophe. Heureusement il a réussi à ne pas tomber, tout çà pour un piéton qui n'existait pas! Les clés laissées une deuxième fois sur la moto à Douglas et récupérées grâce à un groupe de Français, arrêt en descente sans enclencher une vitesse, mais moto rattrapée juste à temps pour ne pas percuter celle devant moi. Cette fois c'était la Deauville du chef ! Se perdre dans la montagne suite à une erreur de «boussole», puis une déviation par des chemins, et tout le monde qui s'inquiète. Et le bouquet final : au retour, les dockers de Douvres m'ont sans doute repéré et visé ! Ils m'ont fait mettre la moto dans un coin, absolument seul. Et, à l'arrivée à Calais, je n'ai pas retrouvé la moto !! (elle n'était plus seule mais noyée au milieu de camions très serrés entre lesquels j'avais du mal à circuler et .......... je la cherchais ...... un pont trop bas.
Jean Delalune, le p'tit nouveau n'est autre que Jean-louis, mais .... malgré tout çà, content Jean-Louis, très content.

 

Epilogue réservé aux participants :
- Dis, Jean-Louis, t'as oublié de dire....
- Ta Gueule, c'est moi qui raconte.

 

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